Une toiture végétalisée a incontestablement une fonction esthétique et environnementale, ainsi qu’une fonction d’isolation thermique du bâtiment. Sa réalisation implique une série d’aspects pratiques qui la rendent facile à gérer. Pour qu’une toiture végétalisée soit réussie, il faut utiliser un bon isolant thermique et mettre en place un système de drainage de l’eau afin d’éviter toute possibilité d’infiltration qui pourrait endommager la structure du bâtiment. À cet égard, nous allons vous présenter comment créer un toit vert en suivant toutes les instructions nécessaires.
Les types de toitures végétalisées
Lors de la construction d’une toiture végétalisée, il est nécessaire de vérifier la solidité de la structure. Un toit non praticable, conçu uniquement pour supporter la charge de la neige ou de quelques personnes pour l’entretien, est une chose, un toit praticable, en revanche, est beaucoup plus solide. À partir de la capacité de charge, vous pouvez choisir le type de toiture végétalisée à construire : extensive, intensive ou semi-intensive. En fonction de ce choix, vous pouvez adopter différentes cultures avec des effets décoratifs différents, tout en continuant à profiter des avantages de la toiture végétalisée.
La réalisation de la toiture végétalisée
Pour avoir un jardin sur toit efficace, il faut qu’il assure un excellent drainage des eaux de pluie, une protection contre les intempéries. Il doit également être un habitat idéal pour la croissance, le maintien et la prolifération de la végétation, sans charges d’entretien excessives. Pour réaliser un toit végétalisé, vous devez suivre un certain nombre d’étapes.
Installer la membrane imperméable
La plupart des toits sont généralement dotés d’une membrane étanche, mais les toits végétalisés nécessitent une couche supplémentaire, qui est également capable de résister aux racines des plantes. Idéalement, il devrait s’agir d’une seule feuille d’un millimètre d’épaisseur couvrant toute la surface. Vous devez créer des trous pour l’évacuation de l’eau avant de placer les couches suivantes du toit vert.
Penser au drainage des eaux
L’eau excédentaire doit pouvoir s’écouler librement du toit, en évitant de le surcharger. Les canalisations de drainage sont donc très importantes. Afin de créer des passages pour l’eau en favorisant l’inclinaison de certaines zones du toit vert, il suffit d’utiliser des couches de cailloux jusqu’aux gouttières. Des cailloux peuvent également être utilisés sur les bords du toit végétalisé pour éviter la prolifération excessive de la végétation.
Créer le substrat
Les toitures végétalisées ont une profondeur moyenne de 7 à 20 centimètres. Le substrat doit être léger et pauvre en nutriments. Il faut donc éviter la terre de jardin commune, qui est très lourde lorsqu’elle est humide. En outre, sa teneur en matière organique est trop élevée, ce qui favorise également la végétation indésirable. Il est préférable d’utiliser 70 à 80% de roche volcanique et 20 à 30% de matière organique comme le compost.
La semaille
La partie la plus excitante est certainement la semaille. Vous pouvez concevoir votre toiture pour attirer certains types d’espèces végétales et animales ou en fonction de la biodiversité locale. De nombreux fournisseurs proposent des mélanges de jardinage et des graines spécialement conçus pour les toitures végétalisées afin de résister aux conditions climatiques. Il existe plusieurs façons de procéder : le semis classique, mais aussi le repiquage de petites plantes.
L’entretien requis pour une toiture végétalisée domestique est généralement minime. Pendant la saison la plus sèche, il est bon de s’assurer que les plantes ont suffisamment d’eau, surtout la première année, pour qu’elles puissent se développer correctement. Aussi, assurez-vous que les drains sont exempts de débris ou de plantes.